"… Bien sûr, jouer dans de très grandes salles, se retrouver en tête d'affiche dans des festivals énormes, remplir des stades, ça fait envie, mais LA JUNGRA a connu des périodes creuses, des saisons tristes, des "jours sans". Alors, il fallait oublier son ego, prendre du plaisir dans de terribles galères, se produire devant peu de monde, jouer dans l'indifférence générale dans des endroits où la musique accompagnait les repas et donc se devait se jouer pas trop fort pour ne pas déranger les convives. Les membres du groupe ne se formalisaient jamais, ils faisaient le taf en attendant leur heure, ils savaient qu'un jour, eux aussi, seraient tout petits à côté d'écrans géants où leurs visages apparaîtraient en gros plan, que leur nom inscrit sur une affiche garantirait le succès aux organisateurs. Finalement, c'était plutôt amusant, les petites soirées privées. En attendant des jours meilleurs (qui ne sauraient tarder), ils s'éclataient avec ce qu'ils avaient… "
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